La transplantation
rénale, qu’elle soit issue d’un donneur vivant ou décédé, est souvent la
meilleure solution pour les patients en insuffisance rénale terminale. Elle
améliore significativement la qualité et l’espérance de vie, tout en évitant la
dialyse renaloo.com+2kidneyeducation.com+2urofrance.org+2urofrance.org+6nephrologie-lyon.com+6renaloo.com+6. Mais
derrière cet espoir se cachent des questions fondamentales : Qui peut donner ? Comment être compatibles ?
Quels sont les risques pour le donneur ? Et comment vit-on avec un seul rein ?
Cet article répond point par point, pour les personnes sur le point d’être
donneurs ou receveurs.
Compatibilité donneur–receveur
Compatibilité du groupe sanguin (ABO)
La compatibilité
ABO est essentielle :
- Donneur O : universel – peut donner à tous les
receveurs.
- A : donneurs possibles pour A et AB.
- B : pour B et AB.
- AB : uniquement pour AB kidneyeducation.com+3urofrance.org+3fr.wikipedia.org+3.
Cependant, avec traitement de désensibilisation, des greffes ABO incompatibles peuvent être possibles, surtout entre vivants urofrance.org.
Compatibilité tissulaire (HLA)
La compatibilité
HLA (antigènes HLA-A, B, DR notamment) réduit le risque de rejet en.wikipedia.org+15lemedecinduquebec.org+15medipedia.be+15.
On pratique un cross-match pour vérifier l’absence d’anticorps anti-HLA (DSA),
facteur majeur dans le rejet fr.wikipedia.org.
Taille, âge et autres critères
Un bilan
pré-transplantation enfant-adulte vise à assurer que le don est approprié en
fonction de la taille du rein urofrance.org+3verywellhealth.com+3kidneyeducation.com+3.
Les contre-indications incluent maladies cardiovasculaires, cancers,
infections, diabète avéré, HTA non contrôlée, etc. urofrance.org+12fr.wikipedia.org+12kidneyeducation.com+12.
Parcours et techniques chirurgicales
Parcours du donneur
Le donneur (18–65
ans) suit un protocole rigoureux :
tests médicaux, psychologiques, information sur les
risques, consentement juridique devant un magistrat dondorganes.fr+4sante.journaldesfemmes.fr+4kidneyeducation.com+4.
Chirurgie
La néphrectomie
laparoscopique est la méthode privilégiée : incisions courtes (8–10 cm),
instrumentation avancée, gaz d’insufflation,
hospitalisation de quelques jours sante.journaldesfemmes.fr+1urofrance.org+1.
Elle réduit douleur, complications et accélère la récupération verywellhealth.com.
Greffe du receveur
Le rein est
connecté aux vaisseaux et à la vessie. Le receveur reçoit immédiatement des
urines postop, puis des immunosuppresseurs à vie pour réduire le rejet.
Risques et conséquences pour le donneur
Risques chirurgicaux immédiats
- Complications graves (<5 %) ; mortalité ≈ 0,03 % au Québec, ≈ 0,02 % aux États-Unis quebec.ca.
- Phlébites possibles, surveillance
postopératoire nécessaire en.wikipedia.org+10sante.journaldesfemmes.fr+10urofrance.org+10.
Conséquences fonctionnelles à long terme
- La fonction rénale chute d’environ 20%, le
rein restant s’hypertrophie et compense en.wikipedia.org+10urofrance.org+10fr.wikipedia.org+10.
- Risques légèrement accrus de HTA,
protéinurie et, rarement, insuffisance rénale.
- Espérance de vie identique ou supérieure à
la moyenne (donneurs en bonne santé avant greffe sont suivis régulièrement
et bénéficient d’un meilleur encadrement médical) kidneyeducation.com+4urofrance.org+4dondorganes.fr+4.
Récupération et suivi
- Récupération totale en 4–6 semaines pour
reprise des activités normales teenvogue.com+1verywellhealth.com+1.
- Bilan annuel recommandé : pression
artérielle, fonction rénale, protéinurie.
- Aucun traitement ou régime alimentaire
spécifique nécessaire, sauf hygiène de vie saine.
Vie avec un seul rein : donneur et receveur
Donneur
- La majorité reprend une vie normale,
aucune restriction importante.
- Hygiène de vie à maintenir : alimentation
équilibrée, contrôle du poids et de la tension, activité physique
régulière.
- Taux de satisfaction élevé : 97–98 % seraient prêts à refaire le
don nephrologie-lyon.com+1dondorganes.fr+1.
Receveur
- Qualité de vie largement améliorée vs
dialyse : liberté, absence de
contrainte horaire, meilleure santé.
- Greffes de donneur vivant : survie du
greffon à 10 ans = ~75 %, vs ~66 % pour donneur décédé sante.journaldesfemmes.fr+12nephrologie-lyon.com+12urofrance.org+12.
- Certains receveurs utilisent des
protocoles ABO incompatibles ou greffes croisées (paired exchange) pour
maximiser les chances lemedecinduquebec.org+7en.wikipedia.org+7medipedia.be+7.
- Efficacité des immunosuppresseurs :
réduisent le rejet mais exposent à infections, diabète, hypertension,
ostéoporose en.wikipedia.org+4en.wikipedia.org+4kidneyeducation.com+4.
- Témoignages Reddit : receveurs peuvent
vivre 15–20 ans avec un rein de donneur vivant, contre 5–10 ans sur liste
de donneurs décédés renaloo.com+2reddit.com+2nephrologie-lyon.com+2.
Avantages et perspectives
- Transplantation préemptive (avant dialyse)
possible grâce au donneur vivant : diminue le stress, raccourcit la file d’attente dondorganes.fr+2fr.wikipedia.org+2medipedia.be+2.
- Greffes croisées et chaînes de dons
(voucher, paired exchange) multiplient les possibilités glamour.com+2time.com+2fr.wikipedia.org+2.
- Résultats globaux : meilleur taux de
survie, moins de complications, vie active retrouvée.
La transplantation
rénale, notamment à partir d’un donneur vivant, offre la meilleure option
thérapeutique pour l’insuffisance rénale. Ce parcours exigeant, de la
compatibilité (ABO, HLA) à la chirurgie mini-invasive, présente des risques
mesurés pour le donneur – mais largement compensés par un suivi médical
régulier et une vie saine. Le receveur, quant à lui, retrouve souvent liberté,
santé et espérance de vie bien supérieure à la dialyse. Grâce aux innovations
comme les greffes croisées, ces interventions deviennent courantes et
efficaces. Donneur ou receveur : bien informés, les deux parties peuvent vivre
sereinement avec un seul rein.
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